Be
kind, rewind !
Soyez
gentils rembobinez !
Fiche technique...
L'histoire...
Le pitch intrigue : suite au sabotage raté d’une
centrale nucléaire, Jack Black (Jerry) est magnétisé et efface malgré lui le
contenu des VHS d’un vidéoclub. Pour satisfaire les besoins des clients, il
décide, avec son ami Mos Def (Mike) de tourner des remakes des films de leur
catalogue.
Analyse...
Le réalisateur s’attaque ainsi au sujet sensible
qu’est la réécriture :elle est vue d’abord comme un plagiat, avec
l’intervention des représentants des majors, qui veulent protéger les droits
des réalisateurs d’origine de ces films en empêchant le vidéoclub d’en tirer
profit en les déclarant « suédés ». Leur seule volonté était
finalement de copier les œuvres perdues.
Mike et Jerry en train de réaliser
la copie de « Ghostbuster »
|
Le
réalisateur tient tout de même à montrer que ces remakes restent un vrai
travail : certaines scènes sont modifiées, on doit recréer un film à
l’aide de procédés modestes, d’effets spéciaux inventifs et de décors faits de
récupération, le tout en un temps limité. A force de vouloir imiter les films
originaux, Mike et Jerry réalisent des nouvelles créations.
La
musique joue un rôle primordial dans ce long métrage. En effet, on fait tout au
long du film référence à un univers de jazz grâce à l’icône de la communauté de
Passaic, le jazzman Fatts Waller. Très touchant, d’ailleurs, son
biopic clôt le film en beauté.
Ainsi
Michel Gondry maîtrise brillamment gaieté et nostalgie. Ainsi Michel Gondry
montre son amour pour le cinéma. Ce cinéphile fait un clin d’œil au cinéma à
succès et démontre bien que le cinéma est un vrai travail de création.
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